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« Touly ? Je ne sais pas qui c’est. Quant à Wissous, ce n’est pas une voix qui va faire la différence pour l’élection du président. »
Ces paroles benoîtes auraient été prononcées par Georges Siffredi, maire UMP de Châtenay-Malabry et premier vice-président du Sedif, le très puissant Syndicat des eaux d’Ile-de-France dirigé depuis un quart de siècle par le secrétaire d’Etat André Santini (source.)
Et bien, finalement, ce n’était peut-être pas si vrai que cela, si l’on en croit les efforts déployés, et avec succès malheureusement, pour obtenir la mise à l’écart de Jean-Luc Touly.
Celui-ci raconte, dans un entretien en ligne sur le site des Verts, de quelle manière et par quels arrangements il va se retrouver empêché de siéger au Sedif, alors même que ses collègues du Conseil Municipal de Wissous lui en avaient donné mandat.
Dans une période où la gestion privée de l’eau est critiquée et alors qu’arrive le temps, en Ile de France, de prendre des décisions en la matière, le lobby de l’eau ne semble pas vouloir relâcher les pressions.