A la charnière 2007 - 2008, les adhérents Verts avaient été invités à se prononcer, par référendum, sur 4 propositions de réforme interne.

Ce référendum faisait suite aux échanges qui avaient eu lieu lors des Journées d’été de Quimper (voir notre article au cours desquelles la nécessité de « changer » avait fait consensus.

Dans leur sillage, le Conseil National Inter-Régional avait pris quelques options en matière de fonctionnement interne, mais les grandes mesures devaient faire l’objet d’un vote des militants.

Elles étaient au nombre deux quatre.
 La première regroupait des mesures (périodicité des Assemblées Générales, modalités d’adhésion) qui avaient suscité un certain consensus. Ce bloc a été adopté (82 % de votes favorables)
 la seconde a aussi été adoptée (à 85 %). Elle concernait l’élection du Collège Exécutif (au plus fort reste).
 le passage à la majorité à 50 % (au lieu de 60), et la suppression de la prise en compte des votes blancs, qui constituaient le troisième vote n’ont en revanche pas trouvé leur majorité puisque seulement 57,46 % des votants les ont approuvés
 la dernière mesure (portant sur la modalité de désignation des candidats à des élections externes) a elle aussi buté sur la règle de la majorité à 60 %, puisque 59.32 % des votants seulement se sont prononcés pour.

Autre élément d’appréciation concernant ce référendum interne qui s’est déroulé par correspondance : sur les 8275 inscrits, seuls 2859 suffrages ont été exprimés (34.55 %). Un taux bien faible qui s’explique probablement en partie par le fait que les militants sont très occupés par la préparation des élections qui approchent. Reste qu’avec plus d’abstention que de participation, cette partie de la réforme a clairement raté son public.