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Selon Le Figaro du 16/11/07, des chercheurs de la Nasa ont calculé que l’ouragan Katrina, qui avait frappé la Louisiane en fin août 2005, avait abattu ou gravement endommagés quelque 320 millions d’arbres.
Cette déforestation massive a eu la conséquence immédiate de réduire la capacité de photosynthèse (et donc d’absorption du CO2) de la forêt américaine.
Mais si l’on ajoute le processus de décomposition des monceaux de bois mort, alors on s’aperçoit que la forêt non seulement n’assure plus son rôle de poumon vert mais est devenue, pour un temps du moins, elle-même productrice de CO2.
« L’addition écologique est lourde, puisque selon ces calculs, les dégâts forestiers de Katrina ont provoqué un rejet de CO2 situé entre 60 et 100% de la capacité totale d’absorption des forêts américaines, » peut-on lire dans le Figaro.
Comme l’explique Jeffrey Chambers, qui a dirigé l’étude pour le compte de la Nasa, « si, comme beaucoup le croient, une réchauffement climatique provoque une augmentation de l’intensité d’événements extrêmes comme l’ouragan Katrina, il est probable que nous verrons un accroissement de la perte d’arbres, qui résultera en une production accrue de CO2 par les éco-systèmes forestiers concernés. »
« Avec toujours plus de CO2 diffusé dans l’atmosphère par les actvités humaines, le climat se réchauffe, déclenchant une intensification du cycle global de l’eau qui produit des ouragans plus puissants, ce qui amène à une destruction supplémentaire d’abres, ce qui contribue à amplifier le réchauffement climatique. »