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Le petit éditeur de solutions Linux, Mandriva, était tout content d’avoir emporté un marché au Nigéria, comme l’expliquait silicon.fr le 31/10/07.
« L’éditeur open source va travailler en partenariat avec Intel-Corporation et Technology Support Center Ltd. pour fournir 17.000 ordinateurs Intel-powered classmates au pays » expliquait l’article qui précisait : « Les PC classmates fournis au Nigeria seront équipés d’une version personnalisée de Mandriva Linux 2007 basée sur la technologie Mandriva Flash. Ils utilisent un processeur Intel de faible consommation pour une meilleure performance et une plus longue durée de vie de la batterie. Ces PC portables sont dotés d’une capacité de flash interne de 2 GB, d’une application WiFi ainsi que des applications anti-vols, gestion de classes et d’un filtrage de contenu. »
La conclusion de ce marché, qui avait vu se confronter Mandriva et Microsoft, s’est donc fait à l’avantage du fournisseur de solutions libres.
Cinq jours plus tard, François Bancilhon, directeur général de Mandriva, a été informé par le gouvernement nigérian que le contrat serait honoré, que l’éditeur serait payé comme convenu, mais que, à l’arrivée des machines, le logiciel serait remplacé par Windows.
« Qu’avez-vous fait à ces personnes pour les faire changer d’avis ? » demande François Bancilhon sur son blog dans une lettre ouverte à Steve Balmer (de Microsoft).
Bonne question : probablement quelque chose du même genre que dans sa bataille pour le label openXML.