AC ! en fait-il trop ?

lundi 3 septembre 2007.

Agir ensemble contre le Chômage (AC !) est un ensemble de collectifs présents dans de nombreuses villes françaises et dont les militants entendent lutter contre le chômage et la précarité.

Des divergences de pratiques s’étant fait jour (dont on trouvera des échos ici), une scission est intervenue, en 2005, au niveau du secrétariat national qui avait son local au 23, bis rue Mathis dans le 19ème arrondissement de Paris et le bail en a été résilié par les signataires d’origine.

Il y a un an, un jugement d’expulsion a été rendu. Dans les mois qui ont suivi, des négociations ont eu lieu, dans un climat tendu, pour trouver une solution permettant la poursuite des activités d’AC ! et notamment de ses permanences à Paris.

Le 30/08/07, les forces de police ont expulsé les militants d’AC ! qui, dans un communiqué , ont immédiatement dénoncé l’attitude de la municipalité de gauche (PS, PC et Verts) et sa responsabilité « évidemment écrasante » dans les difficultés rencontrées par les précaires.

« En six ans, l’équipe gauche plurielle aurait pu choisir d’améliorer les conditions de vie des Parisiens pauvres, aurait pu, en commençant par ses propres services, créer autre chose que des emplois précaires et sous-payés. En lieu et place, face à ces critiques concrètes qui se traduisent effectivement au quotidien par de nombreuses actions, notamment d’occupation et d’interpellation des élus parisiens, la Ville de Paris a tenté d’instaurer la même forme de clientèlisme tant reprochée à ses prédécesseurs de droite, » indique le communiqué.

C’est, en effet, la virulences des actions d’AC ! qui semble expliquer la rupture des discussions.

Dans un communiqué des Verts Paris où ceux-ci désapprouvent la décision du Maire de rompre le dialogue et demandent qu’il soit renoué, les porte-paroles Verts expliquent, cependant, que « ce groupe s’est manifesté par des agressions violentes (occupations locales, agressions verbales de militants et d’éluEs et du personnel de la mairie, tentatives de perturbations de réunions, perturbations d’inaugurations..). »

Condamnant des « méthodes inacceptables », Les Verts réitèrent leur volonté d’apporter des réponses à la détresse des mals logés et des exclus, tout en redisant leur « refus de la violence ».

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