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C’est la Haute cour du Botswana qui a décidé que les Bushmen avaient le droit de vivre sur leur territoire ancestral et d’y circuler librement, alors que le gouvernement les parquaient dans des réserves périlleuses pour leur devenir.
Depuis 1997 ils affrontaient une politique d’expulsion de leurs terres, intensifiée en 2002 avec le saccage de diverses installations et l’interdiction de la chasse et de la cueillette. Ce verdict, d’un procès long de plus de deux ans, s’il ne donne pas obligation au gouvernement de fournir de nouveau des services aux Bushmen, constitue une victoire importante pour la reconnaissance, dans le monde, des droits des peuples indigènes.
Les Bushmen sont heureux. Partageons cette joie en lisant quelques réactions telles que vient de les publier l’association "Survival international" : "Aujourd’hui est le plus beau jour de notre vie. Nous souffrons depuis si longtemps mais aujourd’hui nous pleurons de joie" déclare ainsi le porte parole Roy Sesana, les membres de l’organisation First People of the Kalahari affirment : "Nous rions et dansons tous. Nous sommes tellement heureux d’être finalement libres de retourner sur notre territoire bien-aimé, la terre de nos ancêtres".
Survival international est une organisation mondiale née en 1969, qui, par des campagnes d’opinion et de courriers, "aide les peuples indigènes à défendre leurs vies, protéger leurs territoires et déterminer leur propre avenir". Elle assure aussi un soutien logistique et financier aux organisations dont se dotent ces peuples, ce qui peut être déterminant, comme dans le cas des Bushmen.